L’exploration est un état d’esprit face à la vie : abandonner nos points de repère et nous enrichir de ce que l’inconnu peut nous apprendre.

Le vol libre acrobatique pour un jeune homme en quête de performances extrêmes. Le tour du monde en ballon sans escale comme un rêve d’impossible qui s’inscrit dans l’héritage familial. Un deuxième tour du monde, en avion solaire zéro-carburant à l’autonomie perpétuelle, véritable croisade pour faire entrer la planète dans l’ère des technologies propres. C’est l’histoire d’un homme épris d’exploration qui veut que l’existence soit faite d’esprit pionnier, de remise en question des certitudes et de dépassement de soi, pour s’attaquer au plus grand défi d’aujourd’hui : rechercher une meilleure qualité de vie pour tous. Comment pourrait-il en être autrement ?

La plupart des enfants grandissent en entendant leurs parents leur raconter des contes de fée. Pour Bertrand, ce furent des histoires d’exploration : la conquête des pôles, de l’Everest, de l’espace, des abysses. Les héros de son enfance, il les a tous côtoyés : Edmund Hillary, Neil Armstrong, Charles Lindbergh, Thor Heyerdahl, Jacques Mayol, Alain Bombard, Wernher Von Braun, Alan Shepard, John Glenn… Et se retrouver au cœur de l’aventure, à Cap Kennedy, pour six décollages de fusées Apollo, marqua définitivement ses aspirations. Bertrand avait attrapé le virus de l’exploration et ne pourra plus jamais se satisfaire de routine et de certitudes. Plus rien ne lui paraîtra impossible. Seules allaient compter pour lui les trois valeurs de son éducation : la curiosité face à l’inconnu, la persévérance pour réussir et le respect de ce qui l’entoure.

« On me demande souvent comment devenir explorateur. En fait, on ne décide pas forcément ce que l’on va explorer, on décide seulement de sortir des sentiers battus, de prendre les chemins de traverse, de saisir chaque occasion d’accomplir l’impossible. C’est comme ça que j’ai vécu, suivant le fil rouge de mes rêves d’enfant. Avec une boussole dans le cœur qui me montrait, non pas le nord, mais l’inconnu. »
Bertrand Piccard
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